ALIBl-ART ou l'ANTEFORME

PERIODE VIDEO

[J'@I LA BELLE VIE]

La démarche singulière de cet artiste vidéo s’inscrit dans un processus de critique de la saturation d’images télévisuelles aux effets aliénants, nous menant bien plus souvent vers l'overdose que vers une information pure et vraie, ou, vers une quelconque connexion transcendante touchant notre psyché. Dans ce champ d'investigation, il ne propose aucun moyen pour sortir de cette aporie, mais au contraire agissant allégrement avec les mêmes outils que son adversaire, à savoir la télévision, dans une aire ou le rapport amour-haine serait inévitable, l’un se nourrissant de l’autre, et l’autre engloutissant l’un, l’absorbant quelque fois jusqu’à l’inertie la plus totale: répétitions symptomatiques jusqu’à la fixité de l’image, ce duel infernal de détournement d’images ne nous mène vers aucun constat, car ici la raison abrutie par ce flux incessant fait ressurgir peu à peu les monstres intérieurs de l’inconscient, cette abîme aussi attirante qu’effrayante où les pulsions et désirs les plus refoulés surgissent via le zapping, l’association d’images, les correspondances, les récurrences chroniques, et ainsi de suite.

ANTI-CLIPS “MY WEDDING MAN” Cet acte de filmer est avant tout solitaire et s’impose parfois en manifeste, surtout lorsqu’il prend le titre de “[J’@i la belle vie] cut-up vidéos for Freedom”, toutefois il n’en demeure pas moins plus intime lorsque Thierry Théolier filme un séjour à Palavas les Flots avec père et mère, où l’on assiste à un huis clos intimiste presque inquiétant tellement pèse cette solitude et ce silence familial, une sorte de consensus déclaré après des années de vie passées ensemble, tout est dit, la communication fonctionne par signes, sous-entendus, et par regards. Loin du chaos visuel et sonore des cut-ups et autres zapperies, Thierry Théolier replonge non sans nostalgie dans l’ère du vécu, abandonnant ce devenir insaisissable et impalpable du désir de liberté, il nous confronte, et se confronte à des souvenirs mis en scène, sans singularités, ni effets de style, son regard se promène sur cette intérieur dans lequel s’oppose trois personnages, trois acteurs silencieux (trois acteurs car même si l’artiste vidéo n’apparaît pas à l’écran sa présence est manifeste), économisant les mots, laissant place ainsi aux images qui défilent, accompagnées d’un fond sonore qui n’est pas là pour rythmer cette ballade intérieure, mais au contraire pour donner aux images ce caractère si particulier: atmosphère calme et presque vide de l’appartement, tonalité qui se trouve d’autant plus renforcée par une musique lancinante et mélancolique (Françoise Breut qui chante l’histoire d’une fille aux malheurs pré-conjugaux). On en arrive peu à peu à une totale symbiose entre tous ces différents éléments, l’oeil de la caméra les réunissant, réconciliant ce passé presque ineffable, s’actualisant dans ce présent révélateur. Toutes ces brides sont les pièces d’un puzzle qui se construit sous nos yeux, car nous sommes les regardeurs d’un spectacle muet qui pourrait être également celui de notre histoire.

“MA COLÈRE” “Ma colère” de Françoise Breut accompagne un passage en revue de l’intérieur du vidéaste, de son quotidien. La musique, en osmose avec cet univers, rythme les images qui défilent en une sorte de successions de natures mortes. Nous explorons alors un univers clos, voire étouffant et claustrophobique; voyageurs immobiles, nous sommes les voyeurs-regardeurs à travers un regardant (Thierry Théolier), il est notre oeil dans ce voyage mental, tout comme la caméra lui procure un autre regard sur sa vie. Parti du poste duquel sort la musique nous revenons sur cet émetteur d’atmosphère, terminus de ce parcours où la colère a disparu (est-ce celle de l’artiste ?), pour laisser place à une intrigante quiétude.

BOOK-VIDEOS “AU-DESSOUS DU VOLCAN”, “LE GRAND NULLE PART”, “LES ANGES N’ONT RIEN DANS LES POCHES” Cet oeil regardant de l’artiste prend de plus en plus un caractère intimiste. Plus on s’enfonce dans ce regard, et plus nous sommes les voyeurs de l’invisible intérieur, c’est-à-dire de toute ce qu’il y a d’insaisissable dans l’autre, son histoire, les histoires que renferment les livres, ceux-ci prenant ainsi un caractère fétichisant ; idoles de la postérité à jamais cristallisées. Cette histoire qui ne sera jamais nôtre est bien différente de celle des séries télévisées galvanisées (sitcoms) que Thierry Théolier a filmé, où ces personnages héroïsés sont pour tout à chacun des réceptacles dans lesquelles on peut y projeter tous ses fantasmes et désirs les plus inavouables. Les séries où l’artiste filme ses livres se présentent sous la forme de trois “Book-vidéos” ; trois volets d’histoires différentes, d’époques révolues ; pages tournées, livres fermés, nous ne pénétrerons jamais dans cet univers littéraire; ce sont des bornes, sortes de signal d'appel à travers lesquelles les réminiscences ressurgissent peu à peu, comme des bouées à la surface de l’eau, ces livres flottent, par le biais du mouvement de la caméra, toutefois ils ne peuvent se détacher du passé. La musique (Stina Nordenstam, New Order, Ride) tisse alors une atmosphère autour du souvenir évanescent, les effets utilisés tendent parfois l’abstraction, caractérisant ainsi l’impalpable (avant de filmer ses livres, Thierry Théolier les prenait en photo : immortalisés par l’instantané, ils se trouvent maintenant ressuscités par le mouvement). Mais le souvenir demeure d’autant plus insaisissable lorsqu’on veut l‘attraper. Cette démarche trahit assurément un caractère fétichisant dans la relation qu’il entretient avec les livres et qu’il met en situation et, par un effet de zoom, d’aller-retour, il filme comme on lit un livre. Ce rapport que l’on a avec l’écrivain, et surtout avec les personnages des romans, cette relation qui nous plonge dans une histoire, puis le recul que l’on peut prendre par rapport à cette dernière, est ici imagé par un mimétisme visuel, dans lequel l’artiste avoue s’être laisser complètement absorbé par l’image, il n’hésite pas d’ailleurs comparer cette expérience avec les espaces virtuels où il est vrai, nous sommes littéralement engloutis par les images 3D. On peut de même constater qu’à travers de nombreuses vidéos, l’artiste fait l'expérience de l’abîme, tant visuelle et réelle, que fictive ou symbolique. Et ce n’est sans doute pas fortuit, car lorsqu’il prenait ses livres en photo, ils les déposait dans un lit : ce pli abyssal, parabole de l’amour mais aussi du sommeil et des abîmes du rêve. Ses “Book-videos”, les rêveries d’un promeneur solitaire à travers l’espace-temps, un songe éveillé, ce voyage littéraire, comme celui qu’il nous propose autour de sa chambre, tel que l’écrivait Jean-Jacques Rousseau.

SÉRIE DE PORNOS “PORNO 1”, “PORNO 2”, “PORNO 3”, “PORNO 4”, “PORNO 5”, ”PORNO 6” Des images cryptées filmées sur la télévision prennent peu à peu l’allure d’un tableau. Le coté visuel, solarisation de l’image, absorbe la surface dans une sorte de “All Over” vidéographique. L’artiste à propos de ce travail, et sur ces effets somme toute esthétisant déclare peindre en vidéo, donc plus qu’une image vidéo, et plus qu’un collage, l’ensemble tend à devenir une abstraction que rien ne saurait définir, tant l’image d’origine est brouillée, et par ce fait, cet accent pictural s’oppose au coté trash des images détournées de ce porno des années 80, intitulé “Sex Shoot”, avec Tracy Lords. Toutefois la brutalité des images est atténuée par l’utilisation d’un cache, un carré vert qui obstrue la vision du film, disons dans tout ce qu’il a de plus “hard”(sexe, pénétration, fellation). Ce cadre, c’est l’impossibilité de sortir de cette manipulation d’images, qui deviennent les reflets d’un inconscient qui pourrait être collectif. Il fonctionne ici comme une auto-censure, un jugement porté sur des images dépravantes selon sa propre éthique, il ne représente donc pas seulement la censure, sorte d’oeil extérieur, mais cet oeil intérieur qui veille à ce que tout ne sorte pas des abîmes de l’inconscient dans lequel s’enfuissent les pulsions refoulées et autres états névrotiques de chaque être. Ce carré vert est cette abîme, car on va voir qu'il va prendre un caractère tout autre lorsque des images de vie vont en émerger, il devient alors un espace de projection à travers lequel tout le processus de création prend sa signification la plus originelle ; de cette surface creuse naît l‘informe, puis la forme humaine. Cette analogie entre ces deux processus de création, qui dans un premier temps étaient en concurrence, se fondent en une parfaite symbiose. Pourtant cette métamorphose inattendue a ce coté fascinant, non pas à cause de cette violence volontaire dans ce geste iconoclaste de superposition d’images de fétus et pornographiques, mais parce que ces images qui échappent à l’artiste proviennent des profondeurs de son inconscient, deviennent d’autant plus fortes que son autoportrait en surgit, retournant ainsi l’arme-outil (la caméra) contre lui, l’autoportrait, point culminant de toute l‘introspection, dévoile ici un jeu de miroir aux effets cathartiques. Le vidéaste confronté à sa propre sexualité : univers masculin de la pornographie avec son emblème de la fécondité, mais face aussi aux interrogations de la création, s’oublie et se perd, se retrouve et nous échappe dans ce voyage rétro et introspectif qui se termine sur un visage tout aussi autiste que le sont les couvertures de livres filmées de la série “Book-videos”; une vie vécue, une histoire lue et pensée, une impression de fuite.

Cette série, intitulée modestement “porno”, pourrait être un pendant possible des “larmes d’Éros” de Georges Bataille: “Le sens de ce livre est, en un premier pas, d'ouvrir la conscience à l'identité de la petite mort et d’une mort définitive” déclarait l’écrivain.

Quel est le sens de cette vidéo, si sens il y a ? De la volupté au plus trivial, il n’y a qu’un pas. Cette prise de conscience n’est-elle pas plus qu’un dépassement de la raison, une prise de conscience de l’acte créateur ? De l‘oubli dans la déraison, l’homme touche l’essence de cet acte ineffable, le menant vers une course sans fin, concurrent direct de Dieu. Toutefois, Thierry Théolier, lorsqu’il parle de son travail évoque plus des actes manqués qu’un geste conscient, agissant dans l’ère de l’iconoclasme, plutôt que de cottoyer les démiurges, sortes de dinosaures créateurs intouchables. Toutefois ce “Self made-man” a tous les traits du Golem. Et c’est là que demeure le paradoxe de sa démarche et de ces images. Son travail sur l’image, on le sent, est définit par les moyens utilisés, mais aussi ponctué par des accidents (“dans l’accident, il y a du sens”), d’ailleurs il s’efforce le plus souvent de livrer des image brutes (quand il ne filme pas la télévision), sans travailler sur le rendu, privilégiant l’authenticité, s’efforçant de restituer le vécu, car ces images qui nous sont montrées ont bien leur existence dans la réalité de l’artiste ; sortes d’instants qu'il a piégé avec sa caméra pour les dénoncer : images télévisuelles filmées; ou pour partager: film impressionniste à Palavas “Palavas view”.

Koenig Stéphanie, Janvier 1998

PERIODE RESEAU

EN ETRE OU NE PAS EN ETRE...

Traversant vernissages, soirées hype et autres sauteries arty, Thierry Théolier fait de l'acte de présence l'essence même de son geste artistique. S'inventant un personnage en représentation, l'incontournable s'abonne aux rendez-vous d'art et souligne le mode sur lequel s'effectue la production de valeur dans le monde de l'art contemporain. Procédant par infiltration, l'artiste se pose comme un élément de connectique dans un milieu qui se pense en termes de réseaux. Artiste du lien par excellence, Thierry Théolier pousse la logique de l'esthétique relationnelle dans ses retranchements ultimes : organisateur de partouzes, il prend acte de la réticulation d'un milieu qu'il révèle à lui-même. De la posture à l'imposture Décidément, Thierry Théolier ne fait presque rien... Mais il est là, et c'est déjà beaucoup. Pour lui, en tout cas, qui fait de sa présence dans les lieux et aux événements qui font l'art d'aujourd'hui un geste artistique à part entière. Il y a dans la démarche de Thierry Théolier un souvenir du Marcel Duchamp des Rendez-vous d'art, auxquels il répond lui aussi définitivement "présent". Etre là au bon moment, assister à l'événement, cultiver le direct, laisser sa trace, non dans l'histoire, mais dans le présent, c'est à ces impératifs qu'obéit la démarche de Thierry Théolier.

Y être ou ne pas y être, c'est maintenant là la question.

Thierry Théolier réactualise le drame shakespearien à l'aune d'une problématique contemporaine, certes moins profonde, celle de la captation du présent. Les formes, chez Thierry Théolier, sont affaire posture et naissent de la conjonction de lieux, d'événements et de présences. Mais cette posture qu'il revendique ne va pas de soi, et les réseaux sont par définition hermétiques à ceux qui n'y sont pas officiellement introduits. Or, tout tissu conjonctif présentant des lacunes, l'imperméabilité apparente du réseau de l'art n'est pas sans faille ; aussi, le travail de positionnement de Thierry Théolier procède-t-il essentiellement de l'infiltration, de la pénétration des réseaux. Depuis 1999, armé de son tampon "approved by alibi-art ", il impose sauvagement sa marque sur tous les cartons d'invitation, flyers et autres supports d'information qui fleurissent dans les lieux de l'art. A la fois trace de passage et signe d'appropriation, son tampon est l'instrument d'une démarche qui relève d'un processus de labellisation. En désignant par sa marque les oeuvres ou les événements qu'il approuve, l'artiste inverse le mode de production symbolique (et par conséquent économique) de la valeur esthétique dans le milieu de l'art. En s'arrogeant les prérogatives traditionnellement dévolues à d'autres acteurs de ce milieu (critiques, galeries et institutions), il court-circuite les instances de labellisation établies et renverse la topographie du champ de l'art, l'ancienne particule en gravitation périphérique s'imposant illégitimement comme le nouveau noyau des centres d'intérêt et de décision. L'objet de l'analyse devient sujet analysant. En assumant les tâches qui, à priori, ne sont pas les siennes, Thierry Théolier transforme l'autoportrait idéal que le milieu de l'art se compose à travers les choix qu'il cautionne en un miroir qui le renvoie face à lui-même et à sa qualité de grande machine célibataire fonctionnant sur le mode de l'auto-représentation permanente. Afin de donner un lieu à sa production artistique, Thierry Théolier s'invente un personnage, TH. TH. Tel un Dorian Gray rejetant dans son portrait le banal et le transitif, il se crée un double, une fiction de personnage, " une oeuvre d'art unique " répondant à un processus d'élaboration permanente. Thierry Théolier n'est donc pas un artiste sans oeuvre, c'est un " artiste-oeuvre ". D'aucuns voudront voir dans cette mise à distance de son individu pour laisser la place à un travail de " sculpture " de son personnage en représentation le prototype même du dandy. Mais le dandy TH. TH. n'étudie pas la pose ; il concentre son action sur une problématique de posture et veut fonctionner comme un révélateur dans le jeu de l'art contemporain. En déclarant cette posture, Thierry Théolier, qui, décidément, ne fait presque rien, usurpe un rôle qui ne lui est pas destiné et revendique l'imposture comme mode d'être à l'art.

Du racoleur au recolleur : la Tooz

Marcel Duchamp, disposant ses ready-made au sein du musée, postulait une possibilité d'art liée, non plus au travail manuel de l'artiste, mais à son simple acte de décision, combiné à un lieu (le musée) et à des présences (les gens de l'art). Déchu du devant de son chevalet, l'artiste se retrouvant à la croisée de jeux d'affluences et d'influences, hérite de sa posture nouvelle un pouvoir quasi magique de transmuter le banal en art. Thierry Théolier, de son côté, évacuant la problématique de l'objet, fait de l'ensemble du milieu de l'art son unique ready-made et se pose comme l'élément catalyseur du processus alchimique qui métamorphose la trivialité de départ de ce milieu dans ce qu'il considère en faire sa spécificité, la " hype " (comprendre le branché), manipulant avec brio son ingrédient de base, le " buzz " (la rumeur). C'est que Thierry Théolier est un expert en matière de mondanités : jeune homme très sympathique, ayant un contact facile et beaucoup de relations... autant de dons et d'outils pour mener à bien le travail de création auquel il s'attelle. Quelque part, Thierry Théolier fait la pute pour TH. TH. Un peu comme Alberto Sorbelli qui tapine dans les vernissages. Exit jarretelles et autres décolletés, ce que vend Thierry Théolier, c'est son âme. Là où un Dorian Gray pactise avec le Diable pour s'abstraire dans l'éternité, lui se compromet avec le milieu de l'art pour obtenir la reconnaissance et avec les médias pour connaître la célébrité. En leur donnant TH. TH. en pâture, Thierry Théolier recherche ce fameux " quart-d'heure de célébrité " dont parlait Andy Warhol ; c'est que les médias sont là pour faire vivre son personnage qui n'existe que dans la représentation. A la croisée des chemins et des gens qui font l'art d'aujourd'hui, l'artiste, qui se présente comme un entremetteur, s'avère être un élément de connectique au sein d'un milieu qui se pense en termes de réseau ; c'est un activeur. En prenant acte de la réticulation extrême du milieu de l'art, Thierry Théolier organise des Tooz et renvoie ce milieu au miroir de son fonctionnement. Si, inévitablement, la chose en choquera plus d'un, il ne faut pas voir dans l'organisation de telles " sauteries " et encore moins dans la publicité qui en est faite, une volonté de provoquer un milieu de l'art qui s'ennuie ou de remettre au goût du jour une libération sexuelle déjà expérimentée par nos parents de la génération post-soixante-huitarde. Il semble au contraire que le phénomène orgiaque cristallise ici le moment relationnel ultime d'individus en perte d'eux-mêmes cherchant dans le tas des instants fusionnels absolus, comme autant de " particules élémentaires " à la recherche d'un noyau provisoire, comme autant d'artistes, de critiques, de galeristes et autres institutionnels à la recherche d'une place, aussi éphémère soit-elle, dans le réseau mouvant de l'art. Dans la fusion extatique de l'orgie résonne l'alchimie des Rendez-vous d'art. Là où Duchamp, par goût iconoclaste, provoque un séisme dans un milieu de l'art bien établi, Thierry Théolier semble au contraire adopter une démarche consensuelle, au sens étymologique qui renvoie à l'idée de "sentir ensemble" , une démarche de réunion autour de l'art, ou plutôt de réunion tout court. L'art a disparu, reste l'agrégat. Le racoleur se met au service d'un recolleur d'entités préalablement disjointes pour franchir ici l'ultime étape de l'esthétique relationnelle.

Obscènes alibis

En insistant sur la problématique du présent et de la présence, Thierry Théolier nous demande finalement si l'art ne serait rien d'autre qu'un prétexte pour être ensemble, rien d'autre qu'un alibi. Mais le prétexte est-il valable ? Se pourrait-il que milieu de l'art ne parvienne pas à recréer cette magie, que l'alchimie n'ait pas lieu là, mais ailleurs ? Le 19 septembre 1999, pendant la Fiac, cet incontournable rendez-vous des gens de l'art, Thierry Théolier organise FIAC OFF !, un rendez-vous de 4000 artistes au Bois de Meudon. Pied de nez à la Fiac, auquel n'assistèrent qu'un trentaine de pingouins détrempés par la pluie, FIAC OFF ! fournit un alibi pour se retrouver à ceux que la Fiac laisse froids, ou qui ont simplement fini d'y faire leurs affaires. Le bois fonctionne ici comme un ailleurs , un lieu chargé d'un potentiel dionysiaque, en rupture d'avec les exigences prométhéennes auxquelles répond le marché dans son écrin, la foire. La Tooz ne fonctionne-t-elle pas elle aussi comme un ailleurs pour un milieu de l'art qui ne s'y reconnaît pas forcément, loin s'en faut ? C'est que, il se dégage de l'orgie une dimension obscène pour celui auquel elle s'offre en spectacle et qui n'y participe pas. Blank obscenity, c'est le sous-titre que Thierry Théolier donne à ses Tooz. Une obscénité transparente, donc, une obscénité qui probablement renvoie le milieu de l'art à lui-même. Pourquoi le documentaire sur les marchands d'art Marianne et Pierre Nahon a-t-il fait scandale ? Peut-être parce que l'exhibition des ressorts intimes qui actionnent le jeu subtil de l'art, une réalité habituellement occultée et dévoilée ici dans sa crudité, paraît obscène pour qui la contemple de l'extérieur. Y'aurait-t-il de l'obscène dans le réseau pour celui qui n'en est pas ? En être ou ne pas en être, c'est la question...

Cédric Aurelle (juin 1999)

PERIODE RESEAUX

01.  Laurent Courau : Commençons par le commencement. Je te laisse expliquer à nos lecteurs qui n’ont pas ouvert la presse féminine, branchée voire quotidienne durant ces derniers mois ce qu’est le syndicat du hype ?

Almost Wollstonecraft : J'ACCUSE le coup. Je mouille même du 4$$. LA SPIRALE s'intéresse ENFIN à mon K au carré !!! Fuck ça fait plus de 3 ans que j'active le Vide Spectatesticulaire sur le ouaibe et j'ai dû spammer ta BAL au moins un milliard de fois mais "silencio..." Porque ? J'étais pas assez cyber-underground korrect ou quoi ? Las, je mets en boucle le premier Moderns Lovers que Laurence Rémila m’a refillé. 9 h 45. Le Ciel ressemble à un April Sky laiteux et ce mâtin, les rideaux rouges de mon 28m² resteront fermés. La caféine booste déjà mon intra-pas-net cérébral. Je vais noircir l'écran blank de mon Ego-Trip. La Révolution Blanche peut attendre. Où j'en suis ce matin ? Petit debriefing. Un syndicaliste a spammé hier soir sur le SDH, un plan vernissage à l'Espace Tricard. OB Anisé, vodka, gin et bières à gogo. Exposition obsolète comme toute exposition d' Art Moderne ex-Art Contemporain. J'ai fait mon show de casseur2couilles et fatalement, je me suis fait virer manu-militari. Bilan de la Perte : pas de blessures à part quelques ecchymoses aux bras... Quand je fais le Poids Mort en m'écroulant sur le dance-floor ou le parquet contemporain, les Cerbères ont toujours du mal à me soulever pour me trainer jusqu'à la sortie. J'ai pas béger cette nuit mais j'ai quand même dû me matter DRILLER KILLER (note : un DVD qu’Igor Tourgueniev m’a passé en contre-don à son abonnement au SDH). J'ai dû aussi me branler 2 fois pour sombrer aux côtés de ma Victoire. Merdrrre !!!! Je m'égare... Fallait pas me demander d' "écrire". Mais avant laissez-moi vous passer un petit diaporiarama tout droit sorti de mon petit Delbor Illustré.

Le Syndicat Du Hype - S.D.H pour les Affranchis de la Media Nostra - est une liste de diffusion parisienne qui fédère près de 1900 crevards autour du Dieu OB (Open Bar les Filles...) et de ses cérémonies paiennes, là où les RP's des events people ciblent en bon snippers relationnels le public VIP de l'overground et désormais, ceux de l'underground depuis qu’il a été trademarké (façon de parler) par le PDG Bizot. Bref, la target du SDH, c'est la H.Y.P.E, la crème de la cream de l'évène-pas-dé-mentiel de la Kulture et du rayonnement de son Spectre dans (le) Tout... P.A.R.I.S  (comme chantait Daniel Darc dans les années 80) de la Rive Extrème-Gauche à la Rive Extrème-Droite. Pour info lire le le topo des codes du SDH par Jean-Yes et Nobody.

Le SDH est mon IM # O4 / Imposture Médiatique (appella-fion 100% euphémiste les Filles...). L’IM # O1 étant donc ALIBI-ART (archives complètes) la 03, la (par)tooz Blank Obscenity et la 02, la série FIAC-OFF! (3 éditions). Cette IM # O4 prend donc la non-forme d’une liste de diffusion - "mailing-list" pour les netarteux à la crème Madre Puta - comprenne qui sucke les vieilles peaux à deux balles du net art élitiste - permet à n'importe qui (ayant accès à Internet bien sûr) de recevoir et d’envoyer de vrais plans  "incruste" dans sa Boite Aux Lettres électronique. (*dernier film2merde avec ce faux-beauf de Titoff qui doit être est un upgrade de cette daube eighties de Viens chez moi, j’habite chez une copine mais oui, les Filles, je bande plutôt pour (les) Macadam-Cowboy)

Le bût autoproclamé et stratégique des syndicalistes du hype est de parasiter et de piller les Open Bars de PARI(S) grâce au minitel post-moderne, Internet - OB étant le sigle de reconnaissance de cette grande communauté de pique-assiettes (terme bourgeois obsolète pour "crevards") que nous formons mes 2000 Kamarades et moi². Ce sigle labellise tout événement qui régale en alcools-durs. L'objectif est aussi de faire du ventrisme (copyleft Antoine Besse) car dans les meilleurs plans SDH, il y a des Open Buffets. En général, l'OB est la cerise sur le gâteau des événements hype. Le Gââââââââââââteau de ce CREEP-SHOW étant les miettes du Profit et cela va du champ' de luxe, au foie gras en passant au peep-show glamour (parfois une partouze...) jusqu'au vin cuit fluo (?) à la bière éventée à la carotte (??).

Mais qu’est-ce la « hype » ?. Tout d’abord, c’est un terme anglo-saxon ayant plusieurs significations. La première, rentrée désormais dans les dictionnaires les plus pointus comme le DITL, désigne une exagération publicitaire plaquée sur un produit en général culturel allant du vinyle au chiffon en passant par le plastok, la pellicule de film et le papier.

"Pour les anglophiles qui ne parlent pas anglais :

A. Hype

1. Excessive publicity and the ensuing commotion: the hype surrounding the murder trial.

2. Exaggerated or extravagant claims made especially in advertising or promotional material: “It is pure hype, a gigantic PR job” (Saturday Review).

3. An advertising or promotional ploy: “Some restaurant owners in town are cooking up a $75,000 hype to promote New York as ‘Restaurant City, U.S.A.’” (New York).

4. Something deliberately misleading; a deception: “ [He] says that there isn't any energy crisis at all, that it's all a hype, to maintain outrageous profits for the oil companies” (Joel Oppenheimer). Source: The American Heritage Hype ² Shortening and alteration of hypodermic.

B. Hype

1. A hypodermic injection, syringe, or needle.

2. A drug addict. Source: The American Heritage Hipe \Hipe\, n. Also Hype

C. Hype [Etym. uncertain.] (Wrestling) A throw in which the wrestler lifts his opponent from the ground, swings him to one side, knocks up his nearer thigh from the back with the knee, and throws him on his back. Source: Webster's Revised Unabridged Dictionary. " Merci à NOBODY du Blackblog (l'ultime blog : "Everybody signe Nobody")

Ce terme "hype" a été mis en incubation dans la ("Matrice Médiatique" les Filles...) depuis l’injection du légendaire Don’t believe the hype de PUBLIC ENNEMY dans le tissu adipeux de cette OBaise "POP…POP… MUSIK". Ce tube malin lorgnait vers une optique rock’n roll sans lunettes noires, son message étant clairement Big Sister is fuckin’ you. La Sœur étant évidemment la hype. On confond souvent Sœur hype avec Frère Buzz. En tout cas j’attends la prophétie de Saint Debord qui annonçait 20 ans avant l'apparifion la TV-TRASH-REALITY que le Monde serait transformé en monstrueux plâteau de télévision avec des caméras pour shooter la partouze mondiale (à peu de choses près c'était sa prédic-fion...).

On emploie par extension du domaine de l'Ennui aussi le mot "hype" pour désigner le microscosmos parisien d'hyperbranchés (dé)composé de pingouins underground (TM) ayant réussis à percer la Banquise de l'Anonymat pour inspirer le petit AIR vicié des ovaires-ground. ILS auront auquel cas, préservé de leurs produits dérivés - en bons petits banquiers-anti-anarchistes de leur talent - les qualités intrin_sec_poreuse_expérimentales pour les injecter dans la Matrice du Peep-Show Planétaire (1% de pris pour la taxe Teube-IN et Naomi suçe le logo de son éditeur en string Klein). Ces mêmes produits manufacturés au tampon orgueilleux de leur capital avant-gardiste avec un je ne sais quoi de séminal-neutre les auront rendus accessibles au plus grand nombre via la complicité de L'Elite Prescriptrice de la Société de la TendRance, je nomme (et je sucke) les salariés journaleux (je recrache toujours.). Ces Sbires de la Nouveauté Nouvelle squattent la Plateforme Morne Relationnelle Médiatique pour booster leur propre dissimina-fion égotique via des signes (pour les plus suckers c'est 450 $ les 3000 sous du "Danse sur Bosco qui passe à la radio" et pour les plus crevards, c'est 30 $ les 1500 sous du 300 BPM ekartisé) en espérant intégrer un Grand Soir la Partouze sans Sexe avec des naaaartist(e)s en général trop cérébrales et donc pas mal impuissants du cul.

Remarque : le plus vieux média (le plus low-tech ) étant "la Parole". L’émetteur est le portable arabe (copylet Serge Balasky) et son fournisseur d’accès, la Rumeur (zob).

Actuellement le SDH fédère donc 1900 crevards et crev4$$ de la Hype d’En Bas dont cette salope de Jude 4$$  avec bien sûr, des journalistes, pigistes, artistes, organisateurs et des Nobody  (people anonymes dont I would prefer not to balancer les noms car ILS spamment des plans Glamour et F.U.L.M.R.E.W (Fuck Underground Lick Mainstream & Fuck my ex-Wife) par l’intermédiaire du SRMI du Spam-Robot-Multi-Identy.

Je préfère l’appella-fion AOC de "crevard" terme typiquement franchouillard puant grave de la moule provinciale) qui renvoie à la nature profonde PST (Philosophique-Sociologique-Théologique) de son cousin germain d’outre-Atlantique, le bien-nommé "punk". Ce mot, je le rappelle, correspondait littéralement à une insulte en Angleterre, bien avant le travail de sape(s) de cette conn4$$ de Malcom Mac-Larren.

"Crevard" est donc un  produit dérivé sémantique, une sorte d'avatar du logo PUNK, sans le strass et le glamour que la Fashion ("turn the left /turn the right" la buveuse de H2o minérale) avec l’aide du Temps, cet ouvrier laborieux de l’Humanité, lui a attribué tels des lauriers Rotten. Du reste, Malcom était à la base une commerçante de chiffons et de godes (cf : sa boutique SEX à Londres). Viviane Westood la Vieille Pisseuse (qui a fait la couv' du Monde2 la demaine dernière...), elle, toujours avec le labeur du Temps, a imposé une griffe PUNK mais dénaturée de son origine prolétarienne. Viviane W./Agnès B. même combat et je leurs PISS à la (Gilles de) Rais. (Ecrire jusqu’àu sur-sens les Filles...) L’une a commencé dans la rue avec des Bastards, l’autre avec les pédigrés de l’édition Bourgeois(e).

Le Crevard est "less than punk" (Nobody after Ellis) héro-antihéro du Pestacle, sans instrument pop. Il ne produit RIEN de tangible à Tangers et dans un certain cas, il peut même exercer un job2merde  comme Fernando Pesoa l'écrit-vain "banquier anarchiste" aux centaines d’hétéronymes ou même veilleur de nuit-somnambule. Le crevard est donc un véritable perdant économique et symbolique (antiglamour) jusqu’au RIDICULE pathos d'être humain trop mondain. Le Crevard perd et perdra parce qu’il a éternellement faim de tout, sans parler de sa Soif Eternelle de CUL (4$$ pour les intimes de mon staïle2merdrrre). Le crevard est en puissance² un vampire pathétique. Chaque soir, il doit rassasier sa petite Soif et ce n’est pas un hasard si Tonio Benacquista a choisi comme titre à son best-sellers Les Morsures de l’Aube (rappel : il met en scène deux parasites mondains).

En synthèse pour sucrer les fraises de votre gouverne, la Hype est (dé)composé d’une sub-stance proche du beurre arabe, cette préparation culinaire presque rance qui donne du goût au couscous (mdr : fils de pied-noirs avec le 4$$ entre deux chaises, j’ai dédicacé la couverture de Technikart aux Harkis, les crevards de la dernière sale guerre française) Comprenne qui v/peut. NB : j'ai voté BLANK.

J'ai ouvert le SDH en juillet 2002, sept mois après l’ouverture du blog casseurs2hype.fr.fm. Je dois donc exposer aussi le con-cept des cassos mais arrrrrgh... faudrait également remonter à mes débuts à PARI(S) en 1994, quand je suis rentré à DISNEYLAND PARIS (après 3 ans de résidence à Amsterdam) en tant qu' "ouvrier du divertissement" (en contrat de qualif’ SVP...) pour une formation en alternance d’électricien de scène ("électro" on dit les Filles...). Là-Bas, j'ai été vacciné contre le Spectacle Vivant quel qui soit (à part les concerts de Gülcher hem.. hem...). L'envers du décor ou l'enfer du décor c'est kiff-kiff, tu choisis pas, tu le subis et le goût des sucettes backstage, c'est Vanitas Vanilla Rectum. "Qu'ils crèvent les nartistes" (Nobody after Kantor).

Comme son titre l'indique, le site des cassos cassent d’la hiiiiiipe. Concept basique et archi-simple qui m'a valu une casse ultime* de 6 mois avec même une mini-séquestration de (ma) Victoire (*ne pas aller aux rendez-vous hype, rester chez soi, matter la téloche, jouer sur PS2 et bien sûr, à défaut d'ascèse médiatique, observer sur le web l'Ennemi via l'oeil de Jude 4$$) Les champions toutes catégories de la casse ultime étant actuellement mon frère Jean-Pierre, Chloé Delaume et Koozil mon "avocat-casseur". Remarque : depuis que j'écris cette ITV2merde, je casse ultime depuis une semaine....

Le concept de "casser de la hype" étant en fin de comptes assez débile (et j’ai pas tapé "idiot" l'Idiotie kulturellement correcte est approved par Bobo-Arts Magazine) m'est venu juste après avoir ouvert mon tout premier blog  le Squat des Branleurs que j'ai crée en réaction à La Chambre des Demoiselles. Dans "ressentiment" il y a "sentiment". La locataire du lieu était mon ex-petite amie Caroline Hazard qui a écrit, du reste, un mémoire universitaire Postures et impostures dans l'art contemporain où je figure.

Le Squat des Branleurs (dernière version) était peut être une provok on-line encore plus antihype (donc hype) que les cassos car plus radicale dans le côté réac-fionnaire brûlé au premier degré (lire l'article de Cyril Lener) mais pas assez mali(g)ne pour pièger les médias. Ce blog d'une dizaine de branleurs (c'est un compliment) comme Systaime ou Troudair était dirigé contre l'hypo-crisis de l'Art Contemporain Institutionnel coinçé du 4$$, contre le Net Art encore plus coinços du fion et également un énorme Fiac-off! aux squatters à la ramasse dont les meilleurs (il y en a extrèmement peu) finiront un jour hype.

Bref, un gros doigt de novö-réack à la sensibilité des pouètes, des intellos de la Kulture (à talons ou pas) et aux vrais ringards de l'Art Moderne avec la ferme et dure intention de JOUIR avec le web, lieu privilégié de la Vrai Branlette (dépense des réserves naturelles ah ah ah) et du potlach ("Le terme “potlatch” est utilisé par les ethnologues pour désigner diverses cérémonies ostentatoires et dispendieuses donnant lieu à des festivités, à des déclarations publiques, ainsi qu’à des distributions et des destructions de biens. Cette pratique courante des tribus indiennes du nord-ouest américain a été étudiée par Marcel Mauss qui a mis en avant l’un de ses fondements : l’obligation de donner, celle de recevoir et celle de rendre encore plus. Son ouvrage L’Essai sur le Don (publié en 1925) connut un grand retentissement et eut une influence certaine sur – entre autre – Claude Lévi-Strauss et Georges Bataille. « La vertu exemplaire du potlatch est donnée dans cette possibilité pour l’homme de saisir ce qui lui échappe, de conjuguer les mouvements sans limite de l’univers avec la limite de ce qui lui appartient.» Georges Bataille, La Part Maudite. source)

02.  L’article que Paris Match vous a consacré, souligne que vous ne vous limitez pas à boire du champagne en draguant des stars, ce qui n’aurait d’ailleurs rien d’inavouable, mais que vous escomptez « casser » l’univers trop sélect des hauts lieux de la capitale. Aurais-tu la bonté de nous expliquer précisément en quoi consiste votre cassage du Paris mondain ?

Almost Wollstonecraft : Foutre le boxon en baisant dans le BORDEL !!!! Plus sérieusement... Le terme casseur2hype est imminemment hype car hyperbolique en paradoxe. Le terme générique de "casse" vient directement des casseurs de pub qui, eux, ont littéralement traduit la méthode et les recettes des addbusters et autres hoaxbusters dont les origines sémantiques pourraient prendre leur source - peut être - chez les Ghosbusters. Faudrait vérifier les dâtes (...). J’ai donc remixé et upgradé le faux-probléme des casseurs de pub : il y a de la bonne pub et de la mauvaise sinon comment pouurait-on connaitre l'existence des casseurs de pub sans leurs spams ? Et justement selon la définition du DITL, la hype renvoie à un battage publicitaire trop important vis à vis de la qualtié intrinsèque du produit et vice-Versace.

Le concept débile des casseurs2hype revient à scier la branche sur laquelle on hait. L'idée m'est venu après la découverte et la domestication technique de l’outil blogger.com (plateforme anglo-saxonne d’auto-publication de blogs) et surtout après avoir abandonné l'idée d'art juste après la réalisation de ma  Blank Revolution qui est inspirée d’une note de Houellebecq dans Interventions. Il parle de la seule révolution possible : celle ultra simple d'une utopie comportementale, se placer un court moment à côté du flux informatif incessant que l'on subi et de réaliser ainsi une révolution froide. Cette proposition m’a inspiré donc ce site, un écran blanc avec uniquement un message d’alerte "ascèse médiatique" et ensuite un pop-up s'ouvrant sur des archives avec une deuxième alerte "La Révolution blanche peut attendre". (un texte de Troudair)

Alors l'ego-trip peut commencer, art ou pas art tout le monde est ego (Ben)

A partir de cette œuvre radicale qui était également une réponse à la spéculation esthétique du Net Art en terme d’avant-garde et la mise à mort au graphisme artistique. J’ai alors décidé d’abandonner donc l’idée même d’art – après le logo « Alibi-Art » et la partouze « Blank Obscenity » et de plonger corps et âme dans le pire  des engrenages : celui de l’ego et de la dépense spectaculaire, le moteur des médias et d'accoucher des casseurs dont le slogan change à peu près chaque semestre suivant le taux de médiatisation, le dernier en date est « Plus hype que la hype et ils t’emmerdent » ce slogan renvoie directement le paradoxe du concept de ce site qui m’est venu après....

STOP.

Avant de continuer à répondre à cette question et au reste de cette interview2merde que j’ai reportée depuis bientôt quatre mois et je dois aller me réfugier dans un café de Boboville (juste à côté du siège social de la CFDT pour pouvoir écrire, déconnecté du Réseau) j’aimerai revenir au tout début de mon histoire, à mon arrivée à PARI(S) et donc, à mon expérience très furtive dans le domaine des Arts Plastiques.

Il faut donc remonter à mes débuts d'investiga-fion dans l'Art Contemporain en 1998, avec Eric Landan qui m'a littéralement formé in-situ à l'Art du presque-rien (nous avons organisé ensemble la 1ère édition de FIAC-OFF!) et plus tard remonter à ma fausse-entrée en 1999 dans le Net Art Français avec Pavu.com via Olalaparis (ou spammait le génial et rabelaisien Porculus) j'ai pogoté aussi sur la fausse-liste Palais de Tokyo (créee pendant ZAC 99) avec Bobig, artiste du génial et simplissime slogan néo-conceptuel "L'art c'est n'importe quoi et c'est tant mieux" que j'ai rencontré via Gurita que je préfère lui oublier bien qu'il soit à l'initiative cette année de Mon Plus Beau FIASCO et de m'avoir fait démazouter la plage du Pouliguen (ce genre de truc, ça marque à vie) avec notre association ailleurs* en 2000, ma première et dernière AED /Action-Esthétique-Démagogique.

Quant à ma collaboration avec Frédéric Vignale qu'un certain Philippe Boland m'a présenté quand je squattais un bureau au QG d'Hacker's Voice, elle aura été très instructive par le bas. Il a été mon booster quand j'étais en incubation des cassos, mon prozac-coach également quand je surfais au creux de la Vague. J'étais à l'époque en plein fight (activité de nerd traumatisé par le film de Fincher qui m'a beaucoup appris question endurance égotique). Vignale a été à cette époque du moins le plus talentueux des "Rastignac-ratés" (Copyleft Rémila). Il s'est embrouillé Bordel avec les Meilleurs du Pire comme Frédéric Beigbeder, Yann Moix ou M.E Nabe. Dommage Vivi - comme l'appellait mon frère JPTH - on aurait pu se faire les couilles en titane avec la version binôme d'Alibi-Art !!!

Grâce à Vivi, j'ai compris que le cassage de hype convenait mieux à ma nature mélan-collique. Du reste, Alibi-Art prenait progressivement avec un lâcher-prise question mégalomanie et imposture une forme de plus en plus schizo, cynique et hardcore. Le meilleur d'Alibi-Art selon moi aura été la compilation (que l'on retrouve depuis mars 2004 sur le label P2P EKART). Depuis j'ai rectifié le tir, la face sombre ayant été transfusée sur le site des casseurs, sorte d'avatar formel au disapproved qui n' a jamais vraiment existé à part sur mon perfecto...

En 1996, pendant des vacances familiales modestes dans un F1, j’ai filmé par ennui en HI8 les vacanciers de Palavas Les Flots. Cette vidéo Palavas-Vegas (courtesy Criticalsecret.com)  a été diffusé plus ou moins accidentellement dans une foire alternative de la FIAC, Austerlizt @utrement. La galeriste une incertaine Isabelle Valleix a pu visionner ce petit film hypernaturaliste (ralenti hyperformol des vacanciers) via une installation vidéo d’un de ses artistes qui permettait au regardeur de diffuser ses propres cassettes VHS (rappel : nous étions en pleine Esthétique Relationnelle de Nicolas Bourriaud), Grisé par cette expérience que je considérais comme « incroyable » (je n’avais jamais mis les pieds dans une galerie d’art, je connaissais à peine la peinture via les couv’ des 10/18 comme Edward Hopper et puis le minimum syndikal que la distille dans notre quotidien via la pub et les médias), j’ai pris rendez-vous avec elle ( anedocte2merde / elle a employé Tonio Benaquista comme factotum ) elle m’a encouragé de continuer la vidéo. J’ai réalisé ensuite qu’elle était une "opératrice sans œuvre" essayant de manipuler les artistes productifs d’objets ou les "artistes sans oeuvres".

J’ai réalisé à Angers plus tard  tout de même des anti-clips (en no-copyright) et parallèlement, je me suis engouffré dans le mix d’images avec  « J’ai la Belle Vie » le lien  du flux des images remixées était passé par le phénomène hype (défilés de mode sur Paris Première, films pornos, MTV the Grind, sitcoms américains qui m’obsédaient littéralement (texte d'intention). Ensuite par l’intermédiaire d’une ancienne peintre allemande avec qui j’ai eu une relation, Sabine Steinke (ex petite amie du photographe Beat Streuli – auteur des portraits géants du Palais de Tokyo – et actuelle graphiste de la performeuse japonaise Tsuneko Tanuichi) j’ai découvert le petit monde de l’art contemporain. J’ai rencontré Sabine ma première initiatrice via une actrice Catherine Courel que j’avais tenté de mettre en scène pour MISS PARKER une adaptation théâtrale (avortée) des monologues d’une casseuse2hype avant l’heure, Dorothy Parker.

Très rapidement, j’ai observé malgré moi le Maudit Manège des vernissages et du système de l’art contemporain. J’ai tout de même lié aussi de réelles et fortes amitiés avec des jeunes artistes contemporains comme Eric Landan (passionné aussi de littérature), David Guez, Antoine Moreau, Edouard Boyer, Théophile Billich. A l’époque, je sortais juste d’une formation d’éclairagiste en alternance à Disneyland Paris (formation théorique à Grenoble avec Raoul Tarteix ex-éclairagiste de Georges Lavaudant qui m’a enseigné l’éclairage à la manière du Caravage) et cela, je précise pour mon historique2merde, après deux ans et demi de Résidence à Amsterdam (après des études de théâtre à PARIS VIII avec Michelle Kokosowski, grande spécialiste du metteur en scène polonais Kantor)

Etudes théâtrales qui ont suivi à des études techniques hôtelières calamiteuses. Je suis allé jusqu’au BTS et lors d’un stage à Cannes pendant le Festival du Spectacle Dominant, dégoutté de mon statut de stagiaire au room-service (planque par défaut que j’avais réussie à pécho grâce à un court séjour au bureau des Relations Humaines). Ce passage cannois m’a permis d’écrire des nouvelles médiocres et des poèmes merdiques. Mais j’ai pu ainsi déverser ma frustration et sublimer sur des cahiers à Spirale au dernier étage du Martinez. Je lisais à l’époque Bukowski (grâce à Djian et son Baise-Sollers 37,2° le mâtin (note : j’étais un Starfixien et un Mad Movies addict… mdr pour l'origine de ma sous-culture), John Fante, Henry Miller, Herman Hesse, Guy de Maupassant (Bel Ami)  Jack Kérouac , Jack London (Martin Eden) et le « casseur2hype avant l’heure », le petit wasp de Bret Eston Ellis et son très moyen Less than zero. J’ai écris beaucoup de fiel merdique mais je suis relativement fier d’une nouvelle tapée à la main : La Gloire est une plage privée).

Bien qu’ennivré par mes découvertes dans l'art contemporain-contemporain. Je fréquentais compulsivement pendant deux ans les vernissages parisiens à Glassbox, Infozone, Accès Local et les galeries  de la rue Louise Weiss (surtout la brasserie que j'avais bâptisée la Dernière Galerie) et participé également à des expos. Je me rappelle avoir fait des Ricochets en juin 1999 pour Oh Les Beaux Jours expo organisée par Frédérique Lecerf et Eric Landan) et avoir lu en public restreint lors d'un work-shop à PUBLIC>, un texte d’Ariel Wizman tiré du mensuel défunt DON QUICHOTTE (avec le jolipunkarchimondain Camille de Tolédo). Emmanuelle Lequeux (jouranliste à Aden à l'époque) n’avait pas saisi l'enjeu de cette lecture (moi non plus d’ailleurs). En tout cas, Wizman avait pondu un putain de bon texte qu'aucun journaliste que je connaissais à l’époque n'avait réussi àaussi bien torcher : il cassait ferme.

Mais le geste le plus important aura été d'écrire sur un bout de papier : ALIBI ART. J’ai eu l’idée d’un tampon Approved by Alibi-Art. J’ai ensuite crée TH. Profit avatar de ma (mauvaise) conscience d’artiste judéo-chrétien qui voulait réussir à tout prix et j’ai donné corps à mon tampon, à un personnage en disfonctionnement sur la scène unsane de l'art contemporain : "THTH Artiste sans œuvres". Parallèlement, je dévorais les Inrocks que j'ai lu à partir du tout début (que je conchie actuellement, c'est devenu CULTURAMA ex-Inrocks) et beaucoup plus tard la presse hype comme CRASH, CITIZEN K, NOVA, TECHNIKART et d'autres... Ensuite J’ai tenté d'incarner l’obscénité du fonctionnement de l'art en organisant des partouzes en totale BLANK OBSCENITY. J’ai "tué" le processus d'incarnation en réalisant un anti-clip « Wonderfull Life » pour Frédérique Lecerf qui voulait du "merveilleux" pour Wonderland TV produit par le CICV en 1999 via David Guez aux Nuits savoureuses. ELLE a été servi, c'était archi-glauque. After mes activités se sont désincarnées, dématérialisées en allant sur le web...

03.  Comment expliques-tu que la presse se soit jetée avec autant d’insistance sur ce phénomène ?

Almost Wollstonecraft : Parce que c’est hype pardi ! Tout le spectre des médias y est passé : de l’underground provincial à l’overground parisien-national (ah ah ah) en passant par le mainstream européen (Ruquier / merci à Antoine Besse d'y être allé à ma place) et même le subground régional (un fanzine de FAC et une radio campus grenobloise). Ce qui est assez nawak c’est que toi le webmaster du site dit underground ait mis autant de temps avant de s’intéresser à moi. Peut être ne suis je pas effectivement underground correct parce que je zappe la  pseudo-éthique du révolté2base à la lola Laffont dont sa fièvre a été négocié à combien déjà ?

J’officie depuis 1998 et depuis le début, je remue la merdre avec des simulacres plus ou moins archaïques (le tampon médiatique Alibi-Art, la partouze Blank-Obscenity, le contre événement Fiac-Off !) et des dispositifs médiatiques sans me réclamer de Personne. Je me rappelle avoir mis sur la toute première version du site d'Alibi-Art : Guy Debord sucks . Je me sers de l’imposture pour déconstruire l’imposture générale que j’ai résume avec un slogan Vanitas Hagen Chi4$$ ou encore Vanitas Vanilla Rectum. Comme Beigbeder peut être je suis un pubard raté parce que trop con je scie la branche sur laquelle je bouffe le fruit défendu : la Vanité d'être unique et différent mais what a fuck ?

Je dois être le premier cybergonzohypeux (hypeux = insider = initié / the Insider le film avec Al Pacino à voir absolument) à mettre avec autant d’insistance les Acupuncture dans le buffet et à cracher dans l’OB avec l’alibi de l’altermondanisme (copyleft Serge Balasky). Je porte la casquette d’une minorité en soi à PARI(S) que l’on ne préfère ne pas trop revendiquer parce qu’elle renvoie à notre nature humaine trop mondaine. J’éclaire la face cachée de la hype dont les acteurs des médias font partis . Les médias réagissent très bien au miroir que le dispositif  médiatique du SDH propose.

04. As-tu vu Jet Set, le film de Fabien Onteniente ? Et si c’est le cas, qu’en as-tu pensé ? C’est un peu l’illustration de votre concept.

Almost Wollstonecraft : J’ai vu effectivement ce film populaire mais surtout médiocre. Il renvoie effectivement au dispositif d'infiltration et d 'imposture du SDH. Jet-set aurait pu s’appeler Le Ministère de la Jet-Set. La hype est l’antichambre de la jet-set et bizarrement les abonnés (acteurs) du SDH ont ensuite squatté des soirées où les VIP étaient les acteurs du film. La réalité a pour une fois rejoint la fiction.

05. Comment réagis-tu lorsque Frédéric Beigbeder déclare que le syndicat du hype lui rappelle sa folle jeunesse et qu’il se considère comme votre précurseur avec la Cacas Club ? Tu vois ça comme l’hommage d’un ancien ou comme une récupération supplémentaire par un grand professionnel de la hype ?

Almost Wollstonecraft : Je réagis très bien mais je ne sais pas trop de quoi il parle en fait ! Ses propos sont assez vagues. Ils ont été  recueilli par une journaliste de PARIS-MATCH, Delphine Chaipaskoi qui fait partie de son réseau mondain pour lui faire un peu de pub et up-grader son image.  Je ne savais pas du tout que j’allais être associé à lui. Elle a vraiment fait son coup en douce et la fin de l’article qui devait se finir par l’idée de la  casse ultime finit en queue de poiZZon. J’ai entendu parler du Caca’s Club par Hervé Duflot le DA du tout premier bar électronique de Paris, le What’s Up (WUB) devenu depuis le WAX qui a vu fleurir tout la scène fench touch comme les Dafteux. J’y ai travaillé un peu avec lui en organisant des soirées overground : je mélangeais l’art contemporain et le clubbing j’ai aussi aidé RORK et KRIKOR pour des soirées de lancement. Hervé m’a vu pasé à la télé le 31 décembre 99 chez Ardisson pour le réveillon sur FR2, il a été choqué de me voir avec la clique d’Ardisson comme Les Jalons par exemple. Il m’a un peu expliqué leurs soirées et ça avait l’air d’être assez "décadent". J’ai lu Vacances dans le coma qui raconte pas du tout le chemin d'un parasite-crevard mais celui d'un nappy avant l’heure me semble-t-il ... à part çà, c’est assez mignon de voir comment un grand bourgeois comme Frédéric essaie de rattacher le SDH à sa "folle jeunesse" terme qui résonne comme un son de cloche. Son temps est-il passé question branchitude underground ? Technikart a upgradé la hype grace à Patrick Williams, Philippe Nassif et par la suite bibi votre cerf-vil-tueur. Sinon je réagis très bien parce que j’ai dépassé l'idée de récupération : je passe dans Paris-Match... super ça me fait de la pub chez mon dentiste et mes voisins. Je dois fatalement ressembler à Beig' et je l’assume complétement mais je pense être beaucoup plus tordu que lui.

06. Pourquoi ne pas faire voyager le concept, en délaissant les cocktails du Paris mondain pour vous attaquer à d’autres symboles de la société du spectacle ? Vous pourriez par exemple vous incruster en force dans les soirées privées de Joey Starr et du B.O.S.S&

Almost Wollstonecraft : Ses soirées font parties de la hype. Du reste, faudrait je te passe le 06 d'Audrey Diwan, la confidente de Joey. Je la casse en l'appellant Audrey Diwannabee.

07. Comment expliques-tu l’animosité dont fait preuve Ariel Wizman à votre égard dans le magazine Elle ?

Almost Wollstonecraft : Voilà le scan négatif de l'article. Il est dépassé par le phénomène des crevards et essaie de garder cette sorte de posture aristocratique Dandy 2000 qui ne veut plus rien dire alors qu’il était lui-même un crevard parait-il (mdr : un punk des Halles). J’ai parlé de lui avec Jean Rouzaud (un ex de Bazooka reconverti dans le consulting chez Nova (sick) Je trouve dommage qui se la pète crevure dans cet article. Sinon je l'aime bien en bon fan mais faudrait qu'il soit un peu plus conscient de changements sociétaux, des nouveaux paradigmes hype. Je n'ai pas dit qu'il était 4$$ been mais à force de cotoyer des suckers il a perdu en auto-critique.

08. Ne penses-tu pas que vous donnez d’excellentes excuses aux journalistes pour ne pas mettre le nez hors du triangle « place de la Bastille - Champs Elysées - Saint-Germain des Près » en leur fournissant la matière dont ils ont besoin pour faire croire à leurs lecteurs qu'il s’y passe encore quelque chose. Est-ce que tu ne joues pas tout simplement le jeu des médias ?

Almost Wollstonecraft : Pire je suis un media2luxe ! J’ai signé le site parissi.com en tant que pluggin' officiel du site avec realplayer, quicktime etc. Pas besoin d'expo (à part ce dialogue écrit en one2one) pour manifester cette esthétique.

09. Qu’en est-il d’Alibi Art ? Où en es-tu ce projet, l’as-tu abandonné ?

Almost Wollstonecraft : Le concept existera tant que les tampons existeront. Il en existe 4 dont un fabriqué spécialement en chine par un fighter Vincent Marmitte. J’aurais pu me contenter de ne faire que çà comme un ouvrier du geste. J'ai découvert le web après le tampon et le tampon est un média archaïque. IN/OUT. Il existe depuis 1998 c’est aussi un oxymoron  qui résume parfaitement ma posture dans la société de l’information ex-société du spectacle. Quand tu vas sur www.alibi-art.com  tu retrouves mon activité de casseur-mondain. Alibi-Art au début était un média archaïque. Violent stigmate.

10. Jusque-là, tu as su rebondir et inventer de nouveaux moyens de faire parler de toi. Quelle sera la prochaine étape ?

Almost Wollstonecraft : Toucher l'ASS. Continuer le SDH. J'ai institué un principe de contre-don pour le temps que je passe à animer la liste. J'ai déjà reçu 250$ !!! Continuer mes blogs, ma chronique Shoot Them Up dans BPM (je suis payé le minimum syndikal à casser le contenu du mag' de mon BO$$ et la hype en général quand il n'y a 'rien à se mettre sous la batte de baise-balls). Trouver un nouveau QG Nomad et d'autres chroniques dans les magazines.Sinon être aussi un homme au foyer et coucher sur papier un bouquin. J'ai le titre : CREVARD (Baise-Sollers), le mode d'emploi et le matériau. PARI(S) est un pré-texte... Chloé Delaume m'encourage pour que j'y bosse. Méga-casse ultime en perspective... ou pas. Hype & see.