>>>>>>>>>>
>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
PLANETE NANARDE
Un samedi soir à
P.A.R.I.S... Mélody en sous-sol d'une salle poly-valente-néo-provinciale
qui ferait pâlir un max de clubs W'la2gram, je guinche submarine
au concert de Belooga. Une flask à la main, je fais des dérapages
incontrôlables sur le parquet devant le zinc du bar. Dégouté des
cocktails dinatoires2luxe et OB2merde, j'achète un sandwich-rillette
: complète dékal (déjà marre du Baron sans y avoir mis les pieds)
je sponsorise ce concert de ma présence. Le duo balance le minimum
syndical au sein d'un festival dont je préfère oublier le nom.
Un barco projette une vidéo. Derrière la chanteuse Christine, la
poupée de son electronik, entre deux stockshots de dauphins et autres
mammifères-c'est-assez! je vois surgir les images d'un film de SF
improbable et là, bam! toute ma culture de nerd me revient à la
gueule comme une bonne vieille montée d'acide Proustien. Mais bordel
qui est ce canon fringuée en pirate de l'espace-carton pâte ?!!
Elle est là devant moi. Elle a voyagé dans le temps et se trémousse
avec un string en skaï dans un décor métakitschissime d'un nanar
que je croyais avoir oublié, ce remix improbable d'une Barbarella
produite par Ed Wood et d'un Starwars libanais que même
Radiomentale aurait honte de remixouiller dans une soirée corporate
sponsorisée.
Emu, les jambes tremblantes,
je demande à Igor Tourgueniev (mon dealer-blogger de DVD's discount)
son nom. Il ne la connait pas et préfère continuer à embrasser la
sim's Delaume toute skinnée de goth qui s'était produite l'après-midi
même pour une lecture poétique à voix amplifiée farouchement anti-star-ac'.
Après quelques nuits d'insomnies et de surfs douteux sur des sites
Troma-tiques, je tombe enfin hier sur le nom du film : STARCRASH
: LE CHOC DES ETOILES. Rien que çà. Sorti en 1979 revoilà l'énorme
navet de Luigi Cozzi collé à ma rétine avec LA star des films d'horreur
des années 70, j'ai nommé : Caroline Munro. Alors ça vous cause
les Filles ou une partie de votre serf-veau n'est disponible que
pour la h[i]pe ? Rappelez-vous : une magnifique brune aux yeux killers
qui s'est faite définitivement starifiée en 1977 dans un James Bond
"L'espion qui m'aimait". Mais si.... Caroline Munro. Elle avait
commencé à strip-teaser sa plastique 100 % biologique bien plus
tôt - en 1971 précisément - dans les productions anglaises gothiques
de la Hammers films comme le "Captain Kronos : Vampire Hunter" tiré
d'une BD bien avant la vague des Hellboy et autres Constantine.
Puis Mlle Munro s'était faite ensuite empailler mentalement par
Nous les Nerds dans "Maniac" le film romantique-un-peu-violent (18+)
de William Lustig avec l'infâme Joe Spinel (aussi présent dans le
Starcrash). Vous y êtes ? Alors qu'on se le tease : Caroline
Munro est encore vivante et elle a un fan club. Do you
subscribe ?
Serge Balasky