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"Nous sommes tous des hypeux A un moment pourtant, nous pouvons cesser de l'être. Savez-vous à quel moment ? " Nobody after Bove

Lundi, j'appelle Patrick Eudeline pour un one2one # 04 / je tombe sur sa messagerie / ya personne à part son esclave standardiste comme dans Soleil Vert mais désincarnée, juste une voix en boucle... Du coup, j'improvise un jingle et une impro chaotique façon büro mais sans electronica / je prends l'ouverture du morceau de William Sheller dans la BO de "L'écrivain public" (ça me va bien çà, moi le spammeur public) / ça donne Bienvenue à Hypol / Abruti par les boucles sonores schizoides, je sors de ma Tour pour aller à l' Espace boborepaire voir l'expo Francky Boy . C'est surtout pour picoler à l'oeil en bon SDHeux que j'incarne et TOUCHER du monde / marre du screen / En arrivant je tombe sur l'écrivain sociologue-cinéaste-agitateur médiatique Alain Soral il porte comme une armure, un imperméable cow-boy, casque de moto, casquette russe, imposant le mec : il est aussi boxeur / ben ouais / la sociologie est un sport de combat. Direct, je l'accueille en fan : j'avais lu ses mouvements de mode expliqués aux parents que plein de journalistes ont pompé pour décripter les attitudes et les tribus de Hype City et ça continue. / Pas mal de crevards underground tendance Nova et des vieilles peaux des années 80... Bordel qui se souvient de Francky Boy ? Une pensée2merde : Qui se souviendra d'André le gentil marchand du Palais du Tok ? Nobody mais j'ai un doute en fait,les nouveaux taggers ont bien mieux intégré la machine commerciale et ont oubliés d'être diiiiiiistroy comme leurs grands frêres punks des années 80... / Retour boborepaire : des jeunes taggers aux dents longues et aux logos envahissants s'agglutinent autour de Jérôme Mesnager, Jean Faucheur, Miss Tic. Y'en a un même qui bombe sur le verso blank d'un panneau publicitaire juste à droite la porte de la galerie. Je balance "Tiens, ça me rappelle les C.rottes de Lascaux". Voodoo me lance un oeil noir et sûrement un sort... Je rentre "inside" et m'enfile le plus vite possible du picrate, bouffe des chips au céleri (beurk). Débarquent alors Artus de NIM ex-Epicier de choc, l'artiste Hondo résident à Ars Longa et le skateur Bilal. Viennent en répérage pour une expo dans ce nouveau lieu plutôt notsobad, open et vivant, un peu 4$$-been because pas ya pas de réel galériste et c'est juste un parking payant pour des artistes et des commisssaires un peu à la ramasse sauf mes potes (sick) mais why not ? c'est roots et souvent open bar / Sur le trottoir, je baise les bottes à talons pointus d'une blonde de 40 piges, une copine de Miss Tic Célia, une jeune reporter photos à peine de retour d'un exil australien me shoote, je la rencarde sur le SDH. Artus me prête son nouveau skate, une marque qui a débarqué à Paris en 1976 et je discute avec l'importateur parisien venu ici par hasard (!) Arrivent ausi Pascal Bories en jolies tennis Techni(aristo)kart et Alexandre Lazerges que j'ai rencontré la veille en train de réparer sa mob devant l'Ile Désenchantée (pour les organisateurs de soirée, ils sont radins). On deballe les infos et cassos. Jeudi, soirée Trash Poney à la Nouvelle Superette près du café Calcaire avec notre Yvette Neliaz elle doit faire un vibrant hommage à sa girl friend disparue Luzy (voir l'article dans le gratuit des "outsider de l'underground"). Jude 4$$ spamme un mail très agressif sur le SDH et je casse ultime en mattant "Le Prince des Ténébres" de John Carpenter. C'est Chloé Delaume qui m'a rappellé cette diffusion. Je trouve çà mimi. Vendredi. Toute la semaine je zappe le salon du livre qui me rapelle trop la FIAC mais en plus conceptuel (sick) mais ce soir, j'abdique pour aller boire du champagne chez Léo Scheer, dans sa galerie 16.17 rue de Verneuil avec son buffet, son champ' et ses potes de l'édition (mélange hétéro-clito d'intelligenstia bourge un peu largos et depuis peu d'intello-warriors déguisés en crevards avec dans leurs poches des nids d'hirondelles chinois (?) et un seul Blanchot "Les intellectuels en question" (...). A notre arrivée, Léo nous déçoit grave. Picrate à la place du champ' et le buffet Alloyau est remplacé par des ca'ouètes toutes "pourrites". Du coup, sur un coup de sang/sens, je renverse direct un verre de vin devant l'écrivain rock & roll Christophe Fiat ("Bienvenus à Sexpol")et une blonde pluto mignonne que j'insulte de pétasse - pour la forme et juste pour stopper le ping-pong verbal mondain sur le (non)-sens de "casser d'la hype" et ainsi lui faire une petite démo, je crache alors dans le verre de vin rouge, bois le picrate et le recrache par terre. La meuf de Scheer - une blonde riche héritière (très très belle : bonne pour un Rohmer) - n'apprécie pas du tout mais je m'en branle complet et le serveur ramasse ma casse... Fiat s'excite en me sortant Debord que je n'ai pas lu et que je ne lirais jamais. Tout la pasta littéraire Al dante est là : Daniel Foucard, ("novo"), Eric Arlix ("Mise à jour") et d'autres comme Luis de Miranda ( "Ego-trip, une société d'artistes sans oeuvres") et sa sublime girfriend polonaise Evelyn. Je lui souffle au passage dans le creux de l'oreille en regardant son décolleté que "c'est trop hype d'être polonaise à Paris", du coup, elle saute de joie et demande dans un polonais-anglais à son mec Luis pourquoi il la cache !!!. Ah ah ah... Timothee Rolin shoote, Koozil est là, Jean-Yes, Emmanuel Caron, Igor Tourgueniev, Laurence Rémilia, Antoine Besse, Franck Chevalier, Pascal Bories aussi et c'est le big "Rendez-vous!" SDH. Entre deux ballons et saucissons ED chu interviewé par Elénora Rossi pour la radio semi-libre Paris-Plurielles. A la fin, Chloé Delaume nous lance un fatal " Nan !!! j'vais pas à Gallimard !!! " le groupe des pasjolipunks se scinde en deux et on s'infiltre à la réception Gallimard qui a lieu dans un hôtel particulier juste à côté ... Vieilles peaux de l'edition ... ET BAM ! On tombe au buffet nez à nez sur MAURICE G. DANTEC !!!. Le buffet est digne de l'ancienne époque Léo Scheer. Alcools à donf' et petits fours. L'excitation du commando SDH devant le Momo du cyberpunk est totale. De plus Stéphanie Rebato une petite nana inconnue au bataillon nous a suivis et sa présence est plus qu'attractive... Ensuite on amène Maaaaaaurice au Bar des Bons Amis à Belleville pour retrouver ma Victoire, Anais Donati et Cathy Tra$h - elle la pauvre, je l'envoie ballader par terre sous de l'electronica (la chaise morfle) / Je manque de rouler une pelle à son mec qui commençe à s'énerver mais dommage il se dégonfle. La bande commande bières sur bières et roule des pétards avec Momo. Je remarque une grande nana cheveux noirs très² belle². Koozil "en a même des vertiges" mais fuck c'est la copine de JimmyT. ... La nuit passe et on se finit au Zorba à 7 h du mat'... Je prends le phone de Maurice qui devient officiellement le fan le plus cyberpunkmondain des plus underoverground ego-troopers de Paris, les cassos2hiiipe. Le reportage photo par Timothée Rolin, l'ange aux doigts de fiel. Dimanche. Les "cows-boys de la post-modernité contemporaine top moderne" se donnent RDV à EOF (lieu hyperactif et subground, 15 rue St Fiacre) pour le vrai saloon du livre indépendant, j'ai nommé "Les Littératures Pirates". On passe aussi à la galerie Peauneuve pour voir un concert de EVOLUTION CONTROL COMMITTEE, entre temps je bois un thé avé Krikor & Sandrine à Ménil... Telex : Krikor part mixer en Russie, Sandrine me promet de shooter les pét4$$-punks de la maffia. Kool. Voilà finito, chu naze : vivement un charter mondain à Bagdad pour une grosse teuf à l'arivée avec les trans-irakiennes, on flambe Hussein & Bush au pastis sous un mix de Jean-Yes et DJoublié mon nom... Et hop.

Serge Balasky