BIO EXPRESS
BIO spéciale LA NICHE - RADIO MARAIS
Né en 1968 au Fort de Meulan (Yvelines la zone avant le Vexin...) dans une famille de pieds-noirs. Il vit son enfance et adolescence dans des centres pour autistes, trisomiques et délinquants dont le Père est le Directeur. La mère ex-étudiante aux Beaux-Arts d'Alger, est enseignante en primaire. Elle surveille de près son petit dernier dans l'école où elle travaille, là où il apprend à lire, écrire et surtout gagner des billes dans les règles de l'art. La famille Théolier habite dans des logements de fonctions que TH qualifiera plus tard de "psychéliques corporate". Le grand-frère, ainé de 8 ans, Jean-Pierre est surdoué en dessin. Il découvre le Velvet Underground, Gurdjieff et les drogues. Thierry ne s'intéresse dans la pile de disques de JP, qu'au tout premier disque des Beatles accompagnant Tony Sheridan. Il se méfie instinctivement des substances sortant de la chambre du frère mais s'intoxique à la télévision allumée pendant les repas et tard le vendredi soir... Il est fan de Thierry Ardisson, de la dernière séance avec La Créature du Lac Noir en 3D"2merde". Malgré de bonnes pré-dispositions en français et doué pour le dessin (trash saturé de textes digressifs) ainsi que pour la "customisafion" de 103 Peugeot, il étudie et pratique les bases de la gastronomie française (sauté de veau Marengo) à St Quentin en Yvelines. Pendant ses études supérieures de cuisine, dans un village du Jura, il s'initie, par hasard, au théâtre, au yoga, à la photographie et l'écriture. Il lit tout Herman Hesse et les américains de la Beat Generation. Il se met à écrire des nouvelles et des poèmes après la lecture de "37° 2 le matin" et cela, pendant son stage de cadre en plein Festival de Cannes où il bosse comme serveur au room service à l'hôtel Martinez. Il ne veut pas travailler dans les bureaux et refuse les fonctions d’apprentissage qu'on lui propose (chef de l'économat) afin de pouvoir s'enfuir le plus tôt possible de l'usine de luxe et faire de la plongée sous-marine-sans-matos au pied de l'Esterel. C'est l'époque du Grand Bleu... Il découvre aussi au Martinez les backstages du Spectacle, les bracelets VIP et les émissions en vrai d' "ANAL +". Les nouvelles comme "La Gloire est une plage privée" et des poèmes en sortiront tapées sur une vieille machine à écrire anglaise dans une chambre du personnel avec terrasse cabossée donnant sur la Croisette. Il découvre son premier amour (serein) avec une hollandaise, arrête d'écrire, va au musée Picasso avec elle et ensuite, lui écrit de longues lettres quand elle rentre en Hollande. Il décide plus tard d'étudier le théâtre et le jeu d'acteur à Paris VIII mais alors qu'il intègre une troupe de théâtre, il part à Amsterdam vivre avec sa copine et kiffer le trip beatnik européen ou ce qu'il en reste... Il rencontre là-bas surtout le QUEER, les peep shows et la pratique du frisbee au Vondelpark. Il écrit dans les cafés bruns le long des canaux des centaines de longues lettres à ses amis français. Il travaille comme cuisinier végétarien dans le dernier centre hippie européen : le KOSMOS et aussi, dans un foyer pour handicapés mentaux en banlieue glauque. Il ré-écrit des nouvelles, des poèmes et se sépare de la copine hollandaise bobo qui ne comprend pas pourquoi il s’enferme dans le vestibule pour écrire des poèmes ou recopier des citations de Jim Harisson ou John Steinbeck. De retour en "fRance", il suit à 26 ans une formation d’éclairagiste de théâtre, travaille à Disneyland Paris et dans des petites troupes de théâtre. Lassé de l'ombre, gonflé de Mickey et dégouté de Brecht, il met en scène des monologues de Dorothy Parker (casseuse de hype). Ensuite, via une actrice de son projet théâtral, il découvre l'art contemporain et quelques mois après : LA HYPE et LE WEB (...).
A 44 ans, de nouveau amoureux, dans une relation sereine avec Rébecca Mafille alias la Beauté Sternberguienne, le poète-performer sort son premier album de sprechgesang. Une techno dronée en tension permanente entre crépitements du feu sacré ancestral et ronronnements des disques durs. Il en ressort des pistes teigneuses, puissantes, absolutistes, ne sacrifiant ni la danse, ni le sens. Le single Corporate Prayer est le subtil renvoi d’un échec générationnel abyssal ou d’un accord interne. THTH est connu pour son Syndicat du Hype (SDH) et son livre d’écriture cyberpunk CREVARD [baise-sollers]. Il a fait la couverture de Technikart en septembre 2003 pour son hacktivisme.
Serge Balasky"Une bio est un exercice littéraire "en soie" précieux et fragile.... une ligne de la main manque et l'artiste est manchot, poils à Blanchot pas le mec de la Rillette Sonique, non Maurice... le philosophe, écrivain etc." TH
Autre bio : LA BIO-EXPRESS